Laurent Breboin – Co-fondateur & CEO de Vidmizer
Si une vidéo est présente au sein de cette publication, celle-ci ne sera lisible qu'après acceptation des cookies déposés par notre partenaire YouTube.
Nous avons eu le plaisir de recevoir Laurent Breboin, co-fondateur & CEO de Vidmizer pour une nouvelle positive interview au sujet du Green Encoder, une solution permettant de réduire la consommation énergétique d’une vidéo tout en gardant la même qualité.
Quelle est la genèse de Vidmizer ?
La genèse de Vidmizer c’est 2016. 2016 avec la vidéo et en 2018 avec le Shift Project et son rapport on prend conscience que le numérique, dans ses usages, va représenter plus de 8% de l’empreinte carbone de 2025. C’est aussi plus 9% de consommation énergétique par an et la vidéo représente 80% des usages et des impacts carbones et numériques. A ce moment-là, on se pose la question de savoir comment nous on peut s’approprier ce sujet et avoir un impact positif sur ces questions-là.
Qu’est-ce que le GreenEncoder ?
Le Green Encoder c’est la solution à ses 80% d’impacts des vidéos dans les usages numériques. C’est une solution qui permet de réduire de 70% la taille, le poids d’une vidéo à qualité égale. Cela permet de réduire sur l’ensemble des indicateurs, c’est à dire la consommation énergétique, tout en gardant la performance, ce qui est très important. Et la rupture que l’on a faite, c’est que plutôt que de s’adresser à des experts du métier de la vidéo, avec un centre de paramétrage dans les encodeurs classiques, et bien c’est d’avoir une solution qui grâce à l’intelligence artificielle, va permettre à tous utilisateurs, de glisser sa vidéo et d’avoir le résultat direct sans que les sens particuliers.
Comment travaillez-vous avec vos partenaires ?
L’idée c’est d’accélérer la visibilité car à chaque fois que l’on a l’occasion de présenter le Green Encoder
on a deux réactions. La première c’est l’effet “waouh” et la deuxième, c’est pourquoi tout le monde ne
l’utilise pas déjà. Alors ici la question, c’est comment on peut être mieux vu et les agences médias,
l’ensemble de la chaine finalement de production de la vidéo depuis la création, à la diffusion, au
visionnage est impacté et grâce à Publicis notamment, qui est un éco mondial, c’est une façon finalement d’accélérer la possibilité d’usage au sein de grandes entreprises ou au sein finalement d’utilisateurs qui ne sont pas des experts. Ça peut être une direction de la communication, une direction du marketing, ça peut être une direction de la RSE, qui va s’approprier l’outil en glissant, déposant, sans connaissances techniques, ni vidéos, pour pouvoir l’utiliser. C’est une question mondiale, c’est aussi une question d’usage auprès des influenceurs, des youtubeurs ou des grands producteurs finalement de médias tels que BFM, Mycanal ou autres qui sont des gros producteurs ou Viz ou Kombini ou Brut. La question c’est vraiment comment utiliser cet écosystème pour faire connaitre cette solution afin que dans deux ans, ni en France, ni en Europe, peut-être aux Etats-unis non plus, et bien plus une seule vidéo ne puisse subir un traitement permettant de réduire son impact carbone et énergétique.
Un best case à partager ?
Alors un cas d’usage, c’est notamment un partenariat que l’on a soudé avec le média Figaro, qui est un
partenaire également de Publicis, sur trois campagnes vidéo qui sont des campagnes de quelques
secondes, qui ont eu en totalité deux millions d’impressions et grâce aux indicateurs de l’ADEME, de
l’AFNOR et de l’ARCEP on a pu calculer l’impact carbone ou les émissions qui ont été évitées. On arrive à
4,5 tonnes de CO2 d’émissions évitées pour trois campagnes. C’est l’équivalent de trois années d’un
véhicule thermique qui effectue 15 000 kilomètres par an. C’est aussi 7 ou 8 allers-retours Paris/ New-
York. Mais c’est aussi en termes de besoins énergétiques l’équivalent de 55 mégawatts-heures, c’est à
dire la consommation d’un appartement chauffé à l’électrique sur une dizaine d’années.
Quel avenir pour Vidmizer ?
L’avenir c’est l’international, c’est la diffusion de cette solution, c’est le fait qu’elle doit exister et qu’elle
doit être connue donc le partenariat avec Publicis et notre redcard que l’on vient de signer sur laquelle on
s‘est mis d’accord, va nous permettre de s’accélérer. Nous sommes également présents donc au CES de
Las vegas en janvier prochain. On voit que le fait d’avoir une application peut être pour les youtubeurs,
les influenceurs, une fois qu’ils ont capté leur vidéo avant la diffusion, ça pourrait être éventuellement un
effet d’accélération afin que le maximum de vidéos dans le monde, que ce soit pour les grandes marques
pour leur contenu, leur site web ou leurs réseaux sociaux, que ça soit la publicité ou que ce soit
simplement les vidéos qui seront faites par des non-experts de la vidéo pour l’encodage puisse être
utilisée à très grande échelle. Voilà ce sont ça les enjeux.
Un positive word pour conclure ?
Le mot pourrait être partage. L’enjeux c’est que dans deux ans, plus aucune vidéo, que ce soit en France,
en Europe, peut-être dans le monde, ne puisse être diffusé sans qu’elle ait subi un traitement lui
permettant d’être réduite d’au moins un facteur 2