Clara Gaymard et Gonzague de Blignières – Co-fondateurs de Raise
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RAISE et une société d’investissement et un fonds de dotation né en 2013 avec la volonté d’inventer une autre manière d’entreprendre. Son ambition est de créer un écosystème performant et bienveillant pour aider les entrepreneurs qui innovent et créent des emplois.
Votre déclic engagement ?
Alors c’est un article dans Libération de Mars 2012, première de couv’, il y avait marqué “Jeunes de France, barrez-vous, l’avenir est ailleurs.” On déjeunait ensemble et on s’est dit, il faut qu’on se bouge. Nous, notre pays nous a tout donné, il faut qu’on le rende et on va aider les jeunes entrepreneurs à grandir. Ça nous a vraiment mis à l’envers cet article.
Les dernières tendances de création de start-up ?
D’abord, ce qui est très impressionnant c’est qu’il n’y a jamais eu autant de corrélation de start-up, jamais autant de création d’entreprise, c’est un record. Et il y a deux grandes tendances et évidemment l’écologie et le digital, le mariage des deux ça donne des entreprises magiques et qu’on a la chance d’accompagner.
Et puis la tendance de fond, c’est vraiment le sens du bien commun. Il y a beaucoup de start-up dont l’initiative, c’est de pouvoir améliorer la relation, le lien social, l’écologie mais le bien commun, avoir une conscience du bien commun. Je pense que le Covid a quand même un peu aidé ces idées et raisons d’être des startups.
Mais peut-être une autre tendance de fond qui est très puissante, c’est celle de l’éloge de la différence. Il y a des startups qui se créent pour permettre à des autistes de travailler puisque qu’ils ont des compétences particulières et d’arrêter de mettre à part et d’assister les gens qui sont différents et au contraire, montrer qu’ils ont non seulement toute leur place mais qu’ils apportent quelque chose d’autre qui est extrêmement précieux pour la société.
Un positive word pour conclure ?
Clara Gaymard : C’est pas un mot mais c’est une phrase mais que j’adore c’est “de ne pas se faire chier et tout réussir“ parce que quand on se fait chier, on ne réussit pas.
Gonzague de Blignières : Et puis moi je dirais un autre mot qui n’est pas du tout dans le monde de l’économie et de l’entreprise, c’est la « joie ».