Ce qu’il faut retenir de la COP26 – WE DEMAIN
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Ce qui nous positive :
Merci à WE DEMAIN qui nous a proposé une revue de presse quotidienne tout au long de la COP26 pour nous éclairer sur les enjeux et les temps forts de cette édition.
Ce que nous pouvons faire :
La COP 26 s’est terminée ce week-end sur un bilan mitigé. Certes, il y a eu quelques avancées mais les engagements des participants ne sont pas jugés à la hauteur des enjeux. Il y a donc encore beaucoup à faire et plus que jamais les entreprises et leurs agences ont un rôle à jouer pour aller plus loin, innover, anticiper les lois, agir au quotidien auprès du grand public et jouer un rôle dans la transformation des comportements. C’est en s’informant et en s’éduquant sur ces sujets que nous pourrons monter en expertise et nous montrer plus compétents pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique. Aussi, voici la dernière revue de presse proposée par WE DEMAIN, qui donne notamment des pistes sur les principaux challenges à relever : émissions de gaz à effet de serre, énergies fossiles, aides aux pays en voie de développement, préservation du capital naturel…
16 novembre 2021
CE QU’IL FAUT RETENIR
Déception
La planète est en état d’urgence climatique : le GIEC a signalé en août que le réchauffement dépasserait 1,5°C d’ici à 2050, quoi que l’on fasse. Et qu’il fallait agir radicalement, immédiatement, pour que cela ne dégénère pas au cours de la seconde moitié du XXIe siècle. Le compte-à-rebours est enclenché. Chaque dixième de degré en plus entraîne des souffrances supplémentaires. A la COP 26, qui s’est accrochée coûte que coûte à ce seuil de 1,5°C pour « maintenir en vie les objectifs de l’accord de Paris », les États devaient arriver avec de nouveaux engagements afin de mettre l’humanité sur la voie d’un réchauffement de moins de 2°C. Ils repartent de Glasgow avec la perspective d’un réchauffement « catastrophique » de 2,7°C d’ici la fin du siècle et reviendront l’année prochaine avec le même cahier des charges. A la COP 26, les pays vulnérables déjà bien affectés par les changements climatiques, «condamnés» au-delà de 1,5°C, ont expliqué qu’ils avaient un besoin pressant d’aides pour faire face à cette crise. Ils ont reçu une fin de non-recevoir des pays riches. Elle s’ajoute à une promesse de financement vieille de plus de dix ans, et toujours non tenue par ces mêmes pays riches, responsables de la situation et redevables d’une « dette climatique ». L’ambiance est à la défiance. A la COP26, l’hôte britannique a proposé de s’attaquer frontalement à l’élimination du charbon et des subventions aux énergies fossiles, sources historiques du réchauffement. Mais les intérêts particuliers des États, ou groupe d’États, l’ont une nouvelle fois emporté sur l’intérêt général.
L’intérêt général est de sortir de ces énergies au pas de charge. Cela apparaît désormais évident. Mais tant que cet intérêt général ne sera pas reconnu et accepté par le plus grand nombre, y compris les pays producteurs, toutes les COP seront des échecs. Tic tac, tic tac.
Vincent Rondreux, journaliste WE DEMAIN
#1
Après la COP 26, les États doivent maintenant revoir leur copie dès l’année prochaine. En attendant, la fièvre planétaire, elle, ne fera pas de « bla-bla-bla ».
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#2
La COP 26 s’est accrochée à l’objectif de 1,5°C même s’il est déjà prévu par la science que nous allons dépasser ce niveau de réchauffement. Explications.
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#3
La COP 26 vue par l’ONU, où son secrétaire général explique qu’il est temps de passer « en mode d’urgence », en mettant fin aux subventions aux combustibles fossiles, en éliminant progressivement le charbon…
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#4
« Un pâle compromis », « Des engagements bien en deçà de ceux requis »… Tour d’horizon des commentaires de la presse internationale.
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#5
Atténuation du réchauffement, adaptation au changement climatique… Les points clés du « pacte climatique de Glasgow ».
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#6
Entre les progrès faits et ceux restant à faire… De Boris Johnson à Al Gore, les réactions après la
COP 26.
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#7
Les associations de défense de l’environnement estiment que l’accord de Glasgow n’est pas à la hauteur des circonstances.
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#8
Retour sur deux semaines de négociations depuis la Suisse.
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#9
Si elle s’est finalement associée à la coalition internationale pour ne plus financer de projets liés aux énergies fossiles à l’étranger d’ici fin 2022, la France est apparue en retrait pendant la COP26.
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#10
Parmi les pays en développement, l’Afrique explique ce dont elle a besoin pour faire face à la crise climatique.
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