Stéphane Hallaire, fondateur de Reforest’Action
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Suite à l’édition 2021 de Change Now, la discussion continue avec la Positive Interview de Stéphane Hallaire
Votre déclic engagement ?
Je voulais créer une entreprise d’intérêt général et après avoir exploré plusieurs sujets j’ai eu la chance d’aller au Sénégal, découvrir ce qu’est l’agroforesterie, le fait de planter des arbres dans un paysage agricole et en Afrique subsaharienne. Ça m’a beaucoup ému, j’ai compris l’importance de l’arbre, j’ai compris l’importance de ce qu’il a sur le carbone, sur la qualité de vie, sur la rétention des sols, sur la filtration de l’eau. J’ai compris tout ça, j’ai voulu m’engager pour cette cause-là.
Y-a-t’il une accélération de la demande ?
Alors oui il y a une accélération de la demande et on gère ça le mieux possible, c’est-à-dire, sans faire de compromis sur la qualité des projets, ça c’est notre fondamental. Donc c’est arriver à passer à l’échelle tout en gardant la qualité et on le fait en mettant en place un plus grand nombre de garde-fous, de processus sur le suivi des projets et sur la qualification. C’est-à-dire qu’on a des cahiers de charges pour savoir si les projets sont pertinents, on a des protocoles de suivi, on a ce que l’on appelle un scorecard pour définir la qualité des projets à la plantation des arbres mais aussi pendant leurs phases de croissance.
Et après les arbres, on compensera comment ?
Alors la compensation ou la contribution à la neutralité carbone mondiale aura toujours besoin de arbres et des forêts en particulier, il y aura d’autres solutions technologiques probablement un jour. Les forêts restent la solution naturelle quand même prioritaire mais surtout que les forêts ne sont pas que des puits de carbone, c’est tellement plus que ça, on aura toujours besoin des forêts pour le carbone mais pour la biodiversité, pour notre bien-être, pour la pharmacopée, pour se nourrir, pour avoir accès à la l’eau, etc… Donc il faudra toujours miser sur la forêt.
Un positive word pour conclure ?
Le seul qui me vient à l’esprit c’est aimer, je crois qu’il faut s’aimer soi-même, il faut aimer la forêt, aimer l’action, avoir envie d’agir et aimer se projeter dans un futur meilleur.