Magali Jalade – Directrice des affaires publiques et juridiques de l’A.R.P.P.
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Suite au Débat sur la représentation de la diversité dans la communication, la conversation continue avec la Positive Interview de Magali Jalade, Directrice des affaires publiques et juridiques de l’A.R.P.P.
Que signifie A.R.P.P. ?
L’A.R.P.P. ou L’ARPP, c’est l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité qui porte l’autorégulation depuis 1935 et qui regroupe tous les acteurs du métier de la publicité : les marques, les agences et tous les médias, en associant la société civile qui va d’ailleurs siéger au sein du conseil d’administration de l’ARPP dans le cadre d’un collège dédié. Cette autorégulation, c’est l’élaboration des règles par les professionnels en concertation avec la société civile et qui confie à l’ARPP le soin de les faire respecter.
Qu’est-ce que la recommandation « image et respect de la personne » ?
La recommandation « image et respect de la personne » est une recommandation essentielle, elle contient des engagements forts pris par les professionnels de l’interprofession en concertation avec la société civile et contient des règles opérationnelles, concrètes. Cette recommandation contient des dispositions sur les stéréotypes dégradants pour lutter contre les stéréotypes dégradants mais pas seulement, elle concerne à la fois bien sûr les femmes mais également les hommes et toutes les personnes qui sont représentées dans la publicité. Un des points, relatif aux stéréotypes qui est contenu dans cette recommandation est de ne pas cautionner l’idée d’infériorité d’une personne en fonction de son rôle dans la société, de sa situation dans la société.
Quel bilan sur les plaintes récentes ?
Depuis la création du jury de déontologie publicitaire en 2008, l’essentiel des plaintes porte sur l’application de la recommandation « image et respect de la personne ». On peut quand même noter des évolutions récentes qui se confirment dont la première, c’est l’annonceur à l’origine des publicités qui font l’objet de ces plaintes qui sont des annonceurs locaux, ce sont des publicités locales qui ne font pas appel à des agences de communication. La deuxième évolution, c’est lorsque les plaintes portent sur l’application de cette recommandation, elles sont plus aujourd’hui sur le rôle de la femme et de l’homme dans la société sur la bonne répartition de ces rôles et plus particulièrement sur une différence de traitement dans ces rôles qui sont assignés aux femmes ou aux hommes.
Un positive word pour conclure ?
Un dialogue permanent avec la société civile, une capacité à s’adapter aux évolutions technologiques, aux attentes sociétales et une utilité pour tous qui est largement reconnue. Ce sont les atouts de l’Autorégulation Professionnelle de la Publicité portée par l’ARPP et construite par l’interprofession.