Laurence Grandcolas – Fondatrice de MySezame
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A l’occasion du lancement du Make It Positive LAB, Positive by Publicis Groupe a interviewé Laurence Grandcolas, Fondatrice de MySezame.
Quelle mission s’est donné MySezame ?
Alors avec MySezame, on s’est donné comme mission de créer une bascule des individus dans l’entreprise pour les engager à refondre collectivement les modèles d’affaires et les modèles de réussites afin de rendre notre économie plus soutenable, plus durable et plus inclusive. Et autour de cette mission, on est devenu labelisé B-Corp, ESUS, on est société à mission donc, et on a formé et accompagné près de 10 000 collaborateurs et dirigeants sur cette transformation sociétale.
Quels sont les signaux faibles d’un business qui change de sens ?
Alors aujourd’hui un business qui change de sens, ce n’est plus ce que c’était il y a quelques années. Avant, on pouvait juste se contenter de faire son business proprement, avoir des usines qui fonctionnent proprement, recruter dans la diversité. Aujourd’hui, l’entreprise doit s’interroger sur les fondamentaux de la manière dont elle fait son business et les signaux faibles que nous on observe chez MySezame, c’est d’abord d’aller vers une économie de la frugalité qui est quand même en opposition à des décennies de surconsommation. Ce que l’on observe aussi c’est que l’on passe d’une économie produit à une économie service. Demain, on ne va plus acheter de pneus mais on va acheter de la mobilité, on va acheter des kilomètres.
Pourquoi le Make it Positive LAB ?
On a décidé de s’engager dans l’aventure du Make it Positive LAB avec Publicis et WE DEMAIN parce que ce trio nous semble fort par sa complémentarité. Publicis, c’est le partenaire de confiance de ses marques et de ses entreprises depuis des dizaines d’années et puis c’est l’expert de la créativité. Quand il s’agit d’embarquer massivement des équipes, des collaborateurs autour d’une transformation positive, cela nous semble essentiel. WE DEMAIN, c’est vraiment le pionnier du journalisme de solutions, c’est la prospective et du coup ça inspire et ça donne des exemples de ce qu’il faut faire en s’inspirant d’autres, qui ont été les pionniers.
Un positive word pour conclure ?
Alors mon positive word, qui est un peu mon obsession, c’est la bascule. Je pense qu’aujourd’hui cette bascule, elle est enclenchée et qu’elle va devenir massive dans les années à venir et ça c’est très enthousiasmant.